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Bonjour,

Soyez les bienvenu.e.s dans cet espace ou j'ai fini par mettre en avant ce qui m'était le plus précieux au monde, écrire.

Ma tanière d'écriture est une antre de créativité, d'indignation, de réconfort et de pouvoir.

Je souhaite que mes récits, mes poèmes, mes romans voyagent jusqu'à vous et voici donc une petite fenêtre sur ces projets variés.

J'espère qu'ils vous intéresseront.

Vous pouvez vous abonner à mon espace Substack, histoire de recevoir les nouvelles fraîches dans votre boîte de courriels sans rien manquer de mes actualités et nouveautés.

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photo: Joséphine Adodo Albertini

Bio d'autrice

Nathalie Albertini est autrice, éditrice de savoirs et chercheuse indépendante en périnatalité sociale.

 

Elle vit à Montréal et écrit depuis la marge où s'entrelacent les vécus intimes et les systèmes de pouvoir. Intervenante en périnatalité et nourrie par des années de terrain auprès des familles, elle prête sa plume aux corps oubliés, aux maternités traversées par la solitude, aux luttes derrière les traumas, à la violence ou à la beauté brute. Son engagement prend racine dans l’observation des communautés marginalisées, les inégalités reproductives et les récits invisibilisés — autant de fils qu’elle tisse pour relier les existences, faire entendre les silences, ouvrir des brèches.

 

La montagne d’Améyo, son premier roman, donne voix et chair à une femme marronne, une résistante dont l'histoire est absente des archives officielles. Ce texte est né d’un désir de réparation narrative, d’une attention aux silences de l’Histoire, mais aussi d’un imaginaire ancré dans les luttes collectives, les filiations spirituelles et la créativité du féminin.

À travers l’imaginaire, l’héritage des luttes et une écriture habitée, Nathalie Albertini y fait résonner les puissances de survie et de transmission.

 

Elle travaille aussi à des essais sur la justice reproductive et la période postnatale, dans un style mêlant rigueur documentaire, sensibilité politique et humour franc. Bientôt disponible l'essai "À vos marques, prêts? Postnatal!" pour changer la culture de l'après naissance.

 

Elle vit à Montréal avec sa famille, écrit tôt le matin, et croit aux histoires qui relient et transforment les gens, au-delà de leurs époques parfois.

photo: Fleuve Niger - (Niamey) Nathalie Albertini

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À propos de moi

Ce que je ne veux plus avaler

J’en ai avalé, des coriaces. Des "c’est normal", des "tu verras, ça passe", des silences polis et des regards assassins. Ces méchancetés murmurées sur un ton doux. J’ai avalé des grosses bouchées qui blessent la gorge quand elles passent. J’ai cru qu’elles disparaitraient ces douleurs fulgurantes que tous autour de moi jugeaient sans importance. J’ai cru longtemps que c’est ce qu’il fallait faire.

J’ai avalé qu’on parle de maternité comme d’un miracle sans faille. Qu’on cache les cicatrices. Qu’on banalise les traumas. Qu’on glorifie l’instinct maternel comme si c’était un kit livré à la naissance. Qu’on isole les mères, les personnes enceintes, les survivantes d’un accouchement maltraitant. Qu’on les somme de se taire et d’être reconnaissantes. Tout comme cette injonction d’être une gentille petite fille qui ne dira rien, qui devra sourire et accepter.

Mais voilà : je ne veux plus rien avaler.
Pas la violence.
Pas les injonctions.
Pas les récits imposés par le bien-pensant.

Toutes ces histoires qui ne tiennent pas debout si on les regarde de trop près.

Je veux écrire ce qu’on ne dit pas, ce qu’on dit trop tard ou qu’on pense être seule à vivre. Je veux qu’on puisse dire : "ça m’a fait mal", "j’ai eu peur", "j’ai douté", "je n’ai pas compris ce qui m’est arrivé". Je veux qu’on puisse dire "c’était violent", sans qu’on nous réponde "au moins le bébé va bien".

Écrire, c’est pour ça.
C’est pour creuser dans les coins sombres, mais pas seule.
C’est pour déposer de la lumière sur les cicatrices, visibles ou pas.
C’est pour faire du lien avec celles et ceux qui, comme moi, veulent comprendre, témoigner, et peut-être transformer un peu le réel.

Ici, il y aura :
— des récits,
— des réflexions sur la justice reproductive,
— des extraits de projets en cours (comme Le clan des cicatrices),
— de l’humour noir, des colères douces et des coups de gueule pour brasser la cage

— et parfois des invitations à écrire ensemble.

 

Abonne-toi si tu veux lire tout ça.
Et surtout, parle autour de toi. Les silences ne tombent pas tout seuls.

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